Les premières années de la psychologie ont été dominées par une succession de ces différentes écoles de pensée. Si vous avez suivi un cours de psychologie, vous vous souviendrez peut-être d’avoir appris le structuralisme, le fonctionnalisme, la psychanalyse, le comportementalisme et l’humanisme, qui sont tous des écoles de pensées psychologiques différentes.
Au fur et à mesure que la psychologie s’est développée, le nombre et la variété des sujets sur lesquels les psychologues étudient ont également augmenté.
Depuis le début des années 1960, le domaine de la psychologie a prospéré. Il continue de croître à un rythme rapide, tout comme la profondeur et l’étendue des sujets étudiés par les psychologues.
Peu de psychologues identifient leur perspective selon une école de pensée particulière. S'il existe encore des comportementalistes purs ou des psychanalystes, la majorité des psychologues classent aujourd'hui leur travail en fonction de leur domaine de spécialité et de leur point de vue.
Chaque sujet en psychologie peut être examiné de plusieurs façons. Par exemple, considérons le sujet de l’agression.
Voici sept des principales perspectives de la psychologie moderne .
La perspective psychodynamique trouve son origine dans les travaux de Sigmund Freud . Cette vision de la psychologie et du comportement humain met l’accent sur le rôle de l’ inconscient , des expériences de la petite enfance et des relations interpersonnelles pour expliquer le comportement humain, ainsi que pour traiter les maladies mentales.
Grâce au travail et à l’influence de Freud, la psychanalyse est devenue l’une des premières forces majeures de la psychologie. Freud a conçu l’esprit comme étant composé de trois éléments clés : le ça, le moi et le surmoi .
Bien que la perspective psychodynamique ne soit pas aussi dominante aujourd’hui, elle continue d’être un outil psychothérapeutique utile.
La psychologie comportementale se concentre sur les comportements appris. Elle a été fondée sur le travail de psychologues tels qu’Edward Thorndike et John B. Watson. Le comportementalisme a dominé la psychologie au début du XXe siècle, mais a commencé à perdre son emprise au cours des années 1950.
Le comportementalisme diffère des autres perspectives car il se concentre uniquement sur les comportements observables plutôt que sur l'accent mis sur les états internes.
Aujourd’hui, la perspective comportementale concerne toujours la manière dont les comportements sont appris et renforcés. Les principes comportementaux sont souvent appliqués dans les établissements de santé mentale, où les thérapeutes et les conseillers utilisent ces techniques pour expliquer et traiter diverses maladies.
Au cours des années 1960, une nouvelle perspective connue sous le nom de psychologie cognitive a émergé. Ce domaine de la psychologie se concentre sur les processus mentaux tels que la mémoire, la pensée, la résolution de problèmes, le langage et la prise de décision.
Influencée par des psychologues tels que Jean Piaget et Albert Bandura , la perspective cognitive s’est énormément développée ces dernières décennies.
Les psychologues cognitifs utilisent souvent un modèle de traitement de l’information (comparant l’esprit humain à un ordinateur) pour conceptualiser la façon dont l’information est acquise, traitée, stockée et utilisée.
L’étude de la physiologie a joué un rôle majeur dans le développement de la psychologie en tant que science distincte. Aujourd’hui, la perspective est connue sous le nom de psychologie biologique (également appelée biopsychologie ou psychologie physiologique). Le point de vue met l’accent sur les bases physiques et biologiques du comportement.
Les chercheurs ayant une perspective biologique sur la psychologie pourraient examiner comment la génétique influence le comportement ou comment les dommages à des zones spécifiques du cerveau affectent la personnalité.
Le système nerveux, la génétique, le cerveau, le système immunitaire et le système endocrinien ne sont que quelques sujets d’intérêt pour les psychologues biologiques. Au cours des dernières décennies, la perspective s’est considérablement élargie avec les progrès de notre capacité à explorer et à comprendre le cerveau et le système nerveux humains.
L’imagerie par résonance magnétique (IRM) et la tomographie par émission de positrons (TEP) donnent aux chercheurs des outils pour observer le cerveau dans diverses conditions. Les scientifiques peuvent désormais examiner les effets des lésions cérébrales, des médicaments et des maladies d’une manière qui n’était pas possible dans le passé.
La psychologie évolutionniste se concentre sur l’étude de la façon dont la théorie de l’évolution peut expliquer les processus physiologiques.
Les psychologues qui adoptent cette perspective appliquent les principes de base de l’évolution (comme la sélection naturelle) aux phénomènes psychologiques.
La perspective évolutive suggère que ces processus mentaux existent parce qu’ils servent un objectif évolutif, ce qui signifie qu’ils contribuent à la survie et à la reproduction humaines.
La psychologie interculturelle est une perspective relativement nouvelle qui s’est considérablement développée au cours des vingt dernières années. Les psychologues et les chercheurs de cette école de pensée étudient le comportement humain dans différentes cultures.
En examinant ces différences, nous pouvons en apprendre davantage sur la façon dont la culture influence notre façon de penser et notre comportement. Par exemple, les chercheurs ont examiné comment les comportements sociaux diffèrent dans les cultures individualistes et collectivistes .
Dans les cultures individualistes (comme aux États-Unis), les gens ont tendance à faire moins d’efforts lorsqu’ils font partie d’un groupe, un phénomène connu sous le nom de paresse sociale .
Dans les cultures collectivistes (comme la Chine), les gens ont tendance à travailler plus dur lorsqu’ils font partie d’un groupe.
Dans les années 1950, une école de pensée connue sous le nom de psychologie humaniste est arrivée. Elle a été grandement influencée par le travail d’éminents humanistes tels que Carl Rogers et Abraham Maslow .
La perspective humaniste met l’accent sur le rôle de la motivation dans la pensée et le comportement. Des concepts tels que la réalisation de soi sont essentiels.
Les psychologues ayant une perspective humaniste se concentrent sur ce qui pousse les humains à grandir, à changer et à développer leur potentiel personnel.
La psychologie positive (qui vise à aider les gens à vivre une vie plus heureuse et plus saine) est un mouvement récent en psychologie qui trouve ses racines dans la perspective humaniste.
Il existe de nombreuses façons de penser à la pensée et au comportement humains. Les différentes perspectives de la psychologie moderne donnent aux chercheurs et aux étudiants des outils pour aborder les problèmes et répondre aux questions.
Ils guident également les psychologues dans la recherche de nouvelles façons d’expliquer et de prédire le comportement humain. Cette exploration et cette compréhension plus approfondie peuvent même conduire au développement de nouvelles approches de traitement.
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